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Les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS)

Les ITSS, connu aussi comme les maladies sexuellement transmissible ou les infections sexuellement transmissible, sont les infections qui peuvent être transmises par le contact sexuel ou des autres activités pendant lesquelles les liquides organiques de deux personnes se mêlent; par exemple, le partage d’aiguilles.

La majorité des gens aura une ITSS une fois au cours de sa vie. Si vous contractez une ITSS, il faut que vous vous rappeliez que vous n’êtes pas «sale» ou «dégueulasse». Beaucoup d’ITSS sont guérissables, et pour celles qui ne le sont pas, on peut les gerer avec des médicaments. Quelques ITSS courantes sont:

  • La chlamydia
  • La gonorrhée
  • La syphilis
  • L’herpès simplex (VHS)
  • Le virus du papillome humain (VPH)

Pour en savoir plus sur les symptomes de ces ITSS et d’autres, visitez le site web de la Ministère de la Santé et des Services sociaux de Québec

Puisque plusieurs ITSS n’ont souvent aucun symptômes, il est important de se faire dépister régulièrement afin de commençer un traitement dès que possible.

Risque de transmission des ITSS avec les types différents des relations sexuelles

Les différentes activités sexuelles ont un niveau différent de risque pour la transmission des ITSS. Ces activités peuvent inclure le sexe oral, vaginal, ou anal. « Sexe oral » inclut fellation (placer la bouche sur le pénis), cunnilingus (placer la bouche sur le vagin), et anulingus [ou rimming] (placer la bouche sur l’anus). Le risque est accru si du sperme entre dans la bouche et que la bouche présente des ulcères ou des saignements de gencives, s’il y a une plaie sur le pénis ou si d’autres ITSS sont présentes.

Même si le risque de transmission du VIH pendant le sexe oral est faible, il y a un risque pour d’autres infections transmissibles sexuellement et par le sang, comme hépatites A, B et C; syphilis; herpès; gonorrhée; et chlamydia. De plus, l’anulingus peut entraîner la transmission de parasites intestinaux, comme le giardia et des bactéries comme l’E. coli.

Vous pouvez trouver plus d’info sur les risques différents des activités sexuelles différents ici.

ITSS et le VIH

Il y a un risque plus élevé de contracter le VIH si vous avez déjà une ITSS et une personne vivant avec le VIH peut aussi contracter une ITSS plus facilement.  

Les ITSS causent de l’inflammation dans la bouche, sur les organes génitaux ou dans le rectum. Ceci appelle un plus grand nombre de cellules immunitaires activées vers la zone d’inflammation. Certaines ITSS augmentent aussi le risque de transmission du VIH en créant des ulcères dans la couche de cellules épithéliales. Par conséquent, les ITSS augmentent les risques de deux façons :

  • le risque qu’une personne séronégative contracte le VIH lors de rapports sexuels anaux, vaginaux et oraux;
  • le risque qu’une personne qui vit avec le VIH transmette le VIH à une autre personne lors de rapports sexuels anaux et vaginaux.

Quelques ITSS à relever :

L’hépatite C (VHC)

L’hépatite C est une ITSS chronique mais curable. Le traitement peut durer 8, 12 ou 24 semaines et il est très efficace. Cependant, après une guérison, on peut être réinfecté par le VHC si on y est exposé de nouveau.

Il n’existe pas de vaccin contre le VHC, mais se faire traiter tôt contre l’hépatite C peut réduire les dommages infligés au foie. Puisque le traitement a plusieurs effets secondaires, il est souhaitable de discuter de son amorce avec votre médecin. On peut commençer le traitement pour le VHC même si on est un consommateur de drogue actif.

Pour plus d’information sur le traitement du VHC, lisez le guide détaillé de l’hépatite C de CATIE. 

La gonorrhée

La gonorrhée est la deuxième infection sexuellement transmissible la plus fréquente au Canada, après la chlamydia.

La résistance antibiotique est en hausse pour les infections de la gonorrhée. Il y a eu une augmentation dans le nombre d’infections qui sont résistants aux antibiotiques de première intention. De plus, il existe maintenant des souches de gonorrhée qui ont développé une résistance à tous les antibiotiques connus.

Une image créée par ordinateur en 3D de la Neisseria gonorrhoeae résistante aux médicaments qui cause la gonorrhée. Crédit : James Archer/CDC